Titre : Max
Auteur : Sarah
Cohen-Scali (France)
Editeur : Scripto
Genre : Jeunesse,
Historique
Nombre de
pages : 473p
Pourquoi ce livre ?
La couverture, très choquante, m’ a attiré… De plus, j’ai toujours aimé
lire les romans traitant de cette période sombre ou regarder des reportages…
Ancienne étudiante en histoire, je continue à me documenter sur la seconde
guerre mondiale.
Synopsis
"19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans
une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de
notre Fürher. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l'on verra en moi le
premier-né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en
maître sur le monde. Je suis l'enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu.
Sans loi. Sans rien d'autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de
téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d'aimer. Heil
Hitler !"Max est le prototype parfait du programme "Lebensborn"
initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de
purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer
l'Allemagne puis l'Europe occupée par le Reich.
Mon avis
Dès les
premières pages (déjà dès la couverture), on entre dans le vif du sujet. Le
choc commence dès les premières lignes car le narrateur n’est autre qu’un fœtus
nazi ! Très dur dans ses propos, celui-ci est d’ores et déjà un féru de la
propagande hitlérienne… Cela est très déstabilisant…
On suit donc
Max (prénom donné par sa mère) ou plutôt Konrad (prénom donné par les instances
nazies)convaincu que son père est Hitler et sa mère l’Allemagne. Celui-ci est
né dans un Lebensborn. Le texte est très documenté et nous apporte de
nombreuses informations sur le fonctionnement de ces maternités très spéciales :
leur objectif étant de créer de parfaits aryens, prêts à se battre pour l’idéal
nazi.
La lecture
de ce roman est à la fois choquante, perturbante, touchante. Une véritable
claque… certains passages sont très durs mais néanmoins nécessaires.
On vit l’endoctrinement
de cet enfant pour lequel on ressent tout de même un certain attachement malgré
la violence de ses propos. En effet, il n’est qu’enfant, victime d’un système
terrible.
Sa rencontre
avec Lukas, son « jumeau » est un tournant dans le roman, mais je
vous laisse le découvrir par vous-même.
Ce roman est
également l’histoire d’une humanisation lente, trop lente.
En résumé : Ce livre est à lire absolument !
Il est difficile, perturbant mais il nous met face à la réalité terrible de
cette période de l’histoire… Il ne faut pas oublier ! Une vraie claque
littéraire !
Ma note
5/5
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